Projet technologique (2011)

Dans le cursus de 3ème année à l’ENSSAT, nous pouvons choisir de participer à ce qu’on appelle un projet technologique. Il peut s’agir d’étudier de nouvelles technologies, d’approfondir ou d’aider un chercheur sur ses recherches actuelles, … Dans tous les cas, il s’agit d’un projet qui s’étale du début de la 3ème année jusqu’au début du stage de fin d’étude. Deux jours dans la semaine y sont pleinement consacrés, et la première et la dernière semaine sont réservées pour ça.

Pour ma part, j’ai participé avec une équipe du laboratoire CAIRN à l’étudie du fonctionnement d’un ordonnanceur spatio-temporel de tâches pour une plateforme reconfigurable dynamiquement, à base de réseau de neurones de Hopfield. L’idée est simple : dans un système complexe où des asics, des micro-contrôleurs, des FPGA et des CPU peuvent être amenés à travailler ensembles, des tâches critiques vont être placées sur FPGA. Le problème est que ces tâches ne peuvent pas toutes être présentes sur le FPGA de part les limitations technologiques du composant. On va alors calculer de façon dynamique quelles tâches doivent être placées, quand, et où sur le FPGA. Les ressources technologiques de reconfiguration dynamique du FPGA sont ensuite mises en oeuvre pour placer les tâches désignées.

Mon travail sur ce projet a consisté à mettre en oeuvre le réseau de neurones (déjà développé par un autre chercheur) et de l’implémenter sur FPGA Xilinx Virtex 5, en utilisant un MicroBlaze. Les résultats attendus attendues se situaient en terme de performance (fréquence maximale pour le calcul) ainsi qu’en terme de surface FPGA requise pour l’ordonnanceur.

Les résultats de ce projet ont été publiés lors de la conférence SympA en 2011 (Implémentation matérielle d’un réseau de neurones pour l’ordonnancement temporel de tâches sur architectures multi-processeur hétérogènes (A. Pasturel, A. Eiche, D. Chillet, S. Pillement, O. Sentieys), In Symposium en Architecture de machines (SympA)).


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